CONFERENCE DEBAT AVEC L'ANTHROPOLOGUE HAMMOUDI

HARHOURA ET FORET

Pour ceux qui ne le savent pas Témara a deux facettes. Deux municipalités : Témara-Centre dite Témara et Témara-Plage dite Harhoura.
Harhoura, était un centre d'estivage avec des cabanons tout au long de la plage.
Aujourd'hui c'est une cité résidentielle, dortoir de standing pour les actifs de Rabat et pour certains de Casablanca.

 En plus de ses plages, Harhoura a le privilège de disposer d'une forêt. Plus ancienne que la ceinture verte de Rabat, mais dans sa continuité.

C'est un  havre de paix et de quiétude

 Avec plein d'espaces tranquilles

Pour marcher en solo

                                      ou en famille

ou encore en groupe d'amis

Alors que les petits s'y amusent comme des fous

Pour les plus entreprenants, trois circuits sont balisés







Les curieux peuvent faire la connaissance des arbres et des arbustes

Les moins téméraires peuvent profiter des équipements rustiques et chaleureux.

 « LES AMIS DE LA FORET ET DU LITTORAL DE HARHOURA » est une association qui veut être le groupe des amoureux de cette forêt, et de ceux qui veulent la protéger, et participer à son amélioration.

Soyez les bienvenus................

MAROC ET LEADERSHIP

 

La dernière livraison des dossiers ECONOMIA a traité de la question ''les multiples facettes du leadership''. Depuis peu de temps, la société marocaine parle du leadership. Pour une société où le suivisme est privilégié  et le leadership réservé, c'est un exercice peu habituel.

Dossier intéressant où plusieurs types  du leadership sont traitées: social, politique, historique, rural,....

Dans le même registre, j'ai trouvé dans un livre écrit en 1931 sur Lyautey, l'anecdote suivante où le leadership prend ds allures de brigandage et de banditisme, socilao-notable.

Voilà l'histoire:

‘‘Un jour, Le maréchal (Lyautey) rend visite à un grand caïd ami, qui lui parle avec enthousiasme de l’ordre nouveau, de la tranquillité qui règne partout dans les zones occupées.’’ Maintenant, dit le caïd, les tribus peuvent cultiver leurs terres, sans craindre la razzia ; maintenant, les bestiaux, les chevaux, les chameaux sont en sécurité.’’ Quand le maréchal prend congé, son hôte  l’accompagne jusqu’à la porte, escorté aux lanternes par les esclaves. La nuit est superbe ; il n y a pas de lune ; des étoiles tombe une clarté confuse. Sur le seuil, le caïd regarde un instant la plaine baignée d’ombre et, avec un soupir de regret : ‘’ Tout de même, dit-il, si vous n’étiez pas là, quelle belle nuit pour voler des chevaux’’ – Extrait de: LYAUTEY par André Maurois.

DU RACISME PRIMAIRE AU RACISME SAUVAGE

 

 

Il semblerait que notre hypocrisie sociale ait atteint ses limites en matière de xénophobie. 

A Casablanca, le propriétaire d'un appartement dans un immeuble s'est vu refusé par les copropriétaires la possibilité de louer son appartement à des subsahariens. 

La cause: c'est des noirs. 

Non seulement, les racistes de bas étage ont gesticulé, crié, et interdit l'accès du propriétaire à son bien et aux locataires à leur domicile , mais ils ont écrit. Dans une  missive ils déclarent refuser l'accès des noirs à l'immeuble. 

Innommable, bête, sauvage, et de bas étage. La bêtise est immonde: signer un papier où ils se réclament du racisme, et se mettre ainsi hors la loi, montre du niveau d'ignorance, de sauvagerie, et tout simplement de bêtise.

 Histoire entendue sur une radio de Casablanca, racontée par le propriétaire.

 En principe une enquête doit être ouverte.

Plus raciste que moi tu meurs. Après le Maroc de l'hospitalité, voilà celui des racistes bêtes et méchants.

LA BABOUCHE SOUSSIE SUPPORT DE DEVELOPPEMENT HUMAIN

 

La petite ville d'Ait Baha située sur les premiers contreforts de l'Anti-Atlas est un centre d'activité de la babouche soussie. Tout autour de la ville existe un artisanat rural de tannage de peaux  pour les hommes, et de broderie sur cuir pour les femmes. Alors qu'en ville sont installés les artisans qui fabriquent les babouches.

L'INDH est intervenu pour appuyer une coopérative où s'activent des femmes pour la broderie et des hommes pour la fabrication. Au départ, il y avait 84 femmes.

Les choses allaient bien jusqu'à l'intrusion de l'informatique.
Le travail est fait plus rapidement, et il est plus soigné.
 En effet des machines jumelées à des ordinateurs exécutent le travail.

Le coût de revient est moindre, et le marché marocain préfère les dessins exécutés par la machine.

Les femmes n'ont plus de travail, et le projet s'essouffle.

Actuellement, l'urgence est de trouver des activités de rechange aux femmes.
Dans le même métier, si c'est possible.









































Voilà un cas où le développement humain et la mécanisation se télescopent dangereusement.

Le Conseil Economique Social et Environnemental - Rapport 2012

 Le CES a publié son rapport 2012 (http://www.ces.ma/Pages/Rapport-annuel.aspx) .
 Il en ressort que les performances sociales et économiques du pays ne sont pas terribles.

La synthèse fait ressortir:

Une situation économique fragile

-          Une croissance en recul, des créations d’emploi faibles et un déficit budgétaire en aggravation

-          Alourdissement des déficits extérieurs et faiblesse de la compétitivité

-          Climat des affaires : un pilotage à améliorer

Défis du développement social

-          Vers la généralisation de la couverture médicale

-          Modernisation des relations professionnelles : nécessité d’un dialogue social élargi et efficace

-          Capital humain : un système éducatif en attente de réforme

-          De fortes attentes sur le front des inégalités sociales et spatiales

Le Conseil estime que le principal enjeu sur le plan économique est d’accroître la capacité de l’économie nationale à résister aux chocs exogènes et de s’adapter aux mutations de l’environnement international en saisissant les opportunités que ces mutations peuvent offrir. Il importe, à cet égard, d’optimiser le positionnement du pays à l’international et d’améliorer le climat des affaires, tout en préservant la stabilité macroéconomique. Pour pallier les

déficits sociaux, il est impératif, sur la base d’une évaluation rigoureuse des politiques passées, d’engager sans plus tarder les chantiers d’amélioration de la qualité du système éducatif et du dispositif de formation professionnelle, et celle du système de santé afin d’accompagner la généralisation de la protection sociale, et permettre ainsi l’effectivité

des différents programmes (AMO, RAMED). La recherche d’une plus grande efficacité des politiques publiques passe par le renforcement de leur cohérence, notamment à travers une territorialisation permettant d’assurer la transversalité du déploiement de ces politiques.

Trois axes pour redynamiser la croissance :

-          Renforcer la gouvernance des stratégies sectorielles et le positionnement à l’international

-          Accroître la contribution des PME

-          Améliorer l’environnement des affaires et le climat social

 Clair mais comment faire pour y arriver................